Parachat BERECHIT

Parachat  BERECHIT

            Pour avoir tué son frère Abel, Caïn fut maudit par l’Eternel Qui lui dit : « Tu seras errant et fugitif par le monde. » Caïn fut alors pris de remords et dit : «Mon crime est trop grand pour être pardonné (…) Je vais errer et fuir par le monde, mais le premier qui me trouvera me tuera. L’Eternel lui dit : Aussi, quiconque tuera Caïn sera puni au septuple. Et l’Eternel le marqua d’un signe, pour que personne, le rencontrant, ne le frappât. » (Beréchit IV, 12-15).

Ce signe nous révèle Rachi, c’est une lettre du Nom de D…, du Tétragramme, qui fut gravée sur son front.

Par quel mérite Caïn a-t-il pu recevoir ce signe qui le protégera de tout agresseur éventuel. Caïn a tué volontairement et méritait la peine de mort, pourquoi donc l’en épargner ?

Le Or Ha’haïm Hakadoch répond que Caïn a bien compris, qu’en l’absence de la protection divine, il serait assurément tué à son tour. Comme il s’en est remis dans les mains du Créateur, en Son seul salut, il mérita ce signe. C’est cette mitsva qui lui permit de voir inscrite sur son front, cette lettre sacrée, comme est marquée sur le front de tout homme l’empreinte de la mitsva qu’il vient d’accomplir (Zohar vayikra 16b).

Par contre, les habitants de Babel pensaient, eux, qu’ils pourraient se passer de D… Ils se dirent que, puisque tous les 1656 ans, le ciel s’effondre et que le déluge tombe, il suffirait de construire une tour et de consolider le ciel. « Faisons-nous un établissement durable pour ne pas nous disperser sur toute la face de la terre. » Rachi explique que ces paroles étaient à l’encontre de D… pensant qu’ils pouvaient se dérober à Sa volonté. Ils en furent punis en étant justement dispersés dans le monde entier.

Chabbat Chalom Oumévorakh